Le Royaume-Uni choisit de quitter l’Union Européenne

Communiqué de presse

Levallois-Perret, le 24 Juin 2016 - Après des semaines de spéculations, le départ du Royaume-Uni au sein de l’Union Européenne est confirmé.

Avec une participation de 72%, la décision des Britanniques de ne plus faire partie de l’UE est confirmée avec une majorité de 51,9%. Même si ce référendum est considéré comme un événement capital, en pratique, peu de choses changeront dans l’immédiat. Il est toutefois inévitable que certaines répercussions se fassent sentir au Royaume-Uni et dans les autres États membres de l’Union Européenne.

 

Une période d’incertitude est inévitable au Royaume-Uni en particulier concernant la stabilité politique suite à la déclaration du Premier Ministre David Cameron qui a annoncé qu’il démissionnerait avant la fin 2016.

 

Avec la victoire du « Brexit », Atradius, leader de l’assurance-crédit, a publié des prévisions économiques indiquant les secteurs clefs qui devraient être affectés par ce vote et prévoyant une augmentation des défaillances à court terme, notamment en Irlande, aux Pays-Bas et en Belgique, en raison de liens commerciaux étroits. La plupart des autres pays européens devraient être peu touchés.

 

Pour le Royaume-Uni, en anticipation du vote anti-européen, certains effets se sont déjà fait sentir avec la dévaluation de la livre sterling et le report des investissements dans les entreprises et des recrutements. Avec le Brexit, le PIB devrait perdre entre 1 et 3% au cours des deux prochaines années. Les accords commerciaux qui seront négociés dans les deux ans à venir détermineront l’impact sur le long terme.

 

Des répercussions se feront également sentir ailleurs. Par exemple pour les Pays-Bas, les investissements directs étrangers seront affectés, et pour l’Irlande et la Norvège, il pourrait s’agir d’un impact sur les exportations. En outre, l’Irlande ainsi que les pays du Benelux, devraient constater une hausse de leurs défaillances allant de 1 à 3,5%. L’augmentation des défaillances dans les autres pays européens devrait être négligeable.

Au Royaume-Uni, la croissance économique modérée, tournait autour de 0,4% au premier trimestre et le vote du Brexit a eu un impact immédiat sur les taux de change des principales devises. Même si nous reconnaissons que les traités commerciaux devront être renégociés, sur le court terme, les entreprises qui exportent vers l’autre côté de la Manche continueront de bénéficier d’un taux de change plus bas.

Andreas Tesch, Atradius
Andreas Tesch
Chief Market

 

Il n’y aura aucun impact à court terme sur notre analyse des risques pour le marché britannique. Une fois les émotions du référendum passées, force sera de constater que les entreprises britanniques se seront adaptées et que celles avec une gestion et une stratégie bien pensées continueront à se développer. Le Royaume-Uni reste ouvert aux affaires, tout comme Atradius. Les entreprises qui choisissent l’assurance-crédit reconnaissent qu’une solide stratégie de gestion des risques est un levier commercial. Nous sommes convaincus de pouvoir continuer à accompagner nos clients pour que leurs affaires se développent, sur le marché intérieur, en Europe et dans les autres régions du monde.

Alun Sweeney
Alun Sweeney
Country Director Atradius UK & Ireland

 

Vous pouvez télécharger l’analyse Atradius des conséquences économiques du BREXIT sur l'Union Européenne sur : atradius.fr

A propos d'Atradius

Atradius propose des services d’assurance-crédit, de caution et de recouvrement dans le monde entier grâce à une présence dans 50 pays. Atradius dispose d’une base de données de 200 millions d’entreprises dans le monde. Ses produits d’assurance-crédit, de cautionnement et de recouvrement aident à protéger les entreprises dans le monde entier contre les impayés. Atradius fait partie du Grupo Catalana Occidente (GCO.MC), leader dans l’assurance en Espagne et dans l’assurance-crédit.