Baromètre des Pratiques de Paiement Amériques 2017

Communiqué de presse

Levallois-Perret, 12 Septembre 2017 - 2 entreprises sur 5 du continent Américain s'attendent à une détérioration de leur DSO.

46,2% de la valeur totale des factures B2B nationales en souffrance; et 2,1% considérées comme irrécouvrables

Plus de 25% de la valeur des créances B2B nationales au Brésil, Canada, Mexique et aux États-Unis restent impayées 90 jours après la date d’échéance. C'est ce qu'a déclaré une entreprise interrogée sur deux dans ces pays. Suite aux retards de paiement de leurs acheteurs B2B nationaux, 35% des entreprises interrogées ont dû soit retarder les paiements de leurs propres fournisseurs, soit prendre des mesures spécifiques pour éviter de graves problèmes de flux de trésorerie.    

L'édition de Septembre 2017 du Baromètre des Pratiques de Paiement d'Atradius, une étude réalisée sur la zone Brésil, Canada, Mexique et États-Unis, révèle que 93% des entreprises sondées dans ces pays ont fait l'expérience de retards de paiement de la part de clients B2B, sur leur marché domestique au cours du dernier exercice (taux de réponses en Europe : 90%). Les retards de paiement des clients B2B nationaux ont surtout touché les États-Unis (96%, contre 93% au Mexique et au Brésil, et 89% au Canada). Pour les sondés américains, les retards de paiement des acheteurs B2B se sont traduits par, en moyenne, 45% de la valeur des créances payées en retard. Cela semble être l'une des raisons pour lesquelles une entreprise interrogée sur deux aux États-Unis se déclare préoccupée par une détérioration considérable de son DSO au cours des douze prochains mois.

1,5% de la valeur des créances B2B domestiques et 0,6% de la valeur des créances B2B étrangères sont considérés comme irrécouvrables par les sondés de la région. Le Mexique et le Brésil ont été les plus durement touchés par des créances irrécouvrables. Pour 50% des sondés de la région Amérique, les pertes étaient le plus souvent dues à des faillites ou des fermetures d'entreprise. Il s’agit de la raison la plus souvent citée au Brésil (53%). Parmi les autres raisons invoquées, figuraient l’ancienneté de la créance trop ancienne (35% des répondants), l'échec des tentatives de recouvrement (34%) et l'impossibilité de retrouver le client (33%). 

Christophe Cherry, Country Director Atradius Belgique/Luxembourg confiait : "Le degré inhabituel d'incertitude au sein de l'économie mondiale, notamment en matière de politique commerciale, pèse lourdement sur le climat des affaires. Le comportement de paiement s'en ressent dans les Amériques, mais aussi partout dans le monde. Notre enquête montre clairement que, dans le climat économique actuel, les entreprises sont soucieuses de l'impact des retards de paiement sur leurs liquidités. Il est dès lors essentiel pour elles de se concentrer sur la gestion des créances B2B, et l'assurance-crédit pour éviter des perturbations au niveau des flux de trésorerie qui auraient des répercussions tout au long de la chaîne d'approvisionnement".