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Baromètre des pratiques de paiement B2B, Inde 2024
Notre enquête auprès des entreprises en Inde révèle des informations clés sur les tendances actuelles des paiements interentreprises (B2B). Découvrez les dynamiques émergentes qui pourraient façonner l’avenir des ...
Les entreprises indiennes se concentrent sur leur santé financière alors que les retards de paiement B2B s'aggravent.
Derrière un tableau complexe des tendances actuelles des paiements B2B, notre enquête révèle une détérioration préoccupante dans le comportement de paiement des clients B2B. 50 % des entreprises, en particulier dans les secteurs de la chimie et du textile/habillement, indiquent que les pratiques de paiement de leurs clients B2B se sont dégradées au cours de l'année écoulée, entraînant des perturbations de trésorerie et des difficultés financières. Le reste des entreprises se divise presque également entre celles qui constatent une stabilité dans le comportement de paiement des clients B2B et celles qui observent une amélioration. Bien que cette stabilité apporte un certain soutien en matière de trésorerie, elle ne résout pas nécessairement le problème plus large des retards de paiement, où des difficultés peuvent se cacher sous la surface.
Cette préoccupation se reflète dans notre enquête, montrant que plus de la moitié des ventes facturées par les entreprises indiennes à des clients B2B à crédit restent impayées à la date d'échéance. De plus, 5 % de l'ensemble des factures B2B sont en moyenne radiées comme créances irrécouvrables. Le secteur agroalimentaire est particulièrement touché en raison de sa vulnérabilité aux conditions de marché imprévisibles et aux fluctuations des prix des matières premières. Il faut désormais en moyenne 34 jours après la date d'échéance pour que les entreprises transforment leurs factures en liquidités, ce qui entraîne des problèmes financiers importants. Les difficultés de trésorerie des clients et les inefficacités administratives sont les principales raisons invoquées pour ces retards de paiement
Les entreprises indiennes priorisent la santé financière alors que les retards de paiement B2B augmentent.
Préoccupations croissantes concernant le risque d'insolvabilité parmi les entreprises indiennes.
Notre enquête révèle une ambiance très différente concernant les perspectives de risque d'insolvabilité. Une large majorité des entreprises, soit 71 %, craint que les faillites parmi les clients B2B à crédit n'augmentent au cours de l'année à venir, en particulier dans l'industrie chimique, en raison d'un paysage économique incertain, de problèmes de trésorerie, de changements réglementaires et de perturbations de la chaîne d'approvisionnement. Le reste des entreprises interrogées se montre hésitant à faire des prévisions, contribuant à une ambiance de prudence. Malgré cela, 89 % des entreprises indiennes s'attendent à une hausse de la demande pour leurs produits dans les mois à venir, notamment dans le secteur chimique, et 76 % expriment leur confiance quant à la réalisation d'une rentabilité plus élevée. Cependant, un certain pessimisme règne quant aux bénéfices dans l'industrie agroalimentaire.
Summary
Une tendance négative dans le comportement de paiement des clients B2B est signalée par les entreprises dans notre enquête en Inde. 50 % des entreprises, notamment dans les secteurs de la chimie et du textile/habillement, indiquent que les paiements sont plus lents par rapport à l'année dernière, ce qui entraîne des perturbations de trésorerie. 25 % ne constatent aucun changement significatif dans les pratiques de paiement.
Les retards de paiement affectent actuellement un peu plus de la moitié de toutes les ventes B2B à crédit parmi les entreprises en Inde, causant des difficultés financières pour beaucoup. Les créances irrécouvrables représentent en moyenne 5 % de toutes les factures B2B, le secteur agroalimentaire étant particulièrement touché en raison de la volatilité des conditions de marché.
Sept entreprises sur dix en Inde s'attendent à une amélioration du comportement de paiement des clients B2B au cours de l'année à venir. Les autres se partagent presque également entre ceux qui ne prévoient aucun changement significatif dans les pratiques de paiement et ceux qui anticipent une détérioration