Une légère diminution des faillites de 4% est prévue en 2016. Le nombre de défaillances sera encore 10% plus élevé qu'en 2008.
L'environnement des faillites
Légère diminution des faillites prévue en 2016
L’insolvabilité des entreprises françaises a de nouveau augmenté en 2015. Selon la Banque centrale de France, le nombre de faillites de très petites entreprises a augmenté de 2,1% alors qu‘une diminution a été enregistrée pour les entreprises de taille moyenne ou de plus grande taille (5,8% et 16,4% respectivement). Au vu de la légère reprise économique attendue en 2016, les faillites d‘entreprises devraient diminuer de 4%. Toutefois, avec plus de 60.000 faillites attendues, le nombre d‘insolvabilités des entreprises devrait être de plus de 10% supérieur à celui de 2008.
La situation économique
La croissance devrait demeurer inférieure à la moyenne de la zone Euro
Après plusieurs années de faible croissance du PIB, inférieure à 1%, la croissance de l‘économie française culmine à 1,1% en 2015 grâce à une reprise de la consommation privée, de l‘industrie manufacturière et des exportations. Toutefois, ce taux de croissance reste inférieur à la moyenne de 1,5% prévue pour la zone euro.
En 2016, la croissance économique devrait augmenter de 1,4%, stimulée par une reprise des investissements et de la production industrielle. Toutefois, la productivité demeure un problème pour le secteur manufacturier français. La consommation privée, étant traditionnellement un des principaux éléments contribuant à la croissance économique française, est stimulée par la faiblesse persistante des prix de l‘énergie, mais, simultanément, le taux de chômage très élevé et dépassant les 10% freine encore la croissance de la consommation des ménages.
La crise du crédit de 2008, les mesures d‘encouragement consécutives du gouvernement, et la reprise modeste de la France ont entraîné une forte augmentation de la dette publique ces dernières années, atteignant jusqu‘à 96% du PIB en 2015 (par rapport à 66,7% en 2008). Le gouvernement français a manqué à plusieurs reprises le seuil déficitaire de Maastricht fixé à 3% du PIB. Malgré certains programmes d‘austérité, de plus nombreuses mesures visant à réduire les dépenses publiques sont requises étant donné que les dépenses publiques en France sont les plus élevées de la zone Euro.
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