Market Monitor - Industrie TIC - Italie

Market Monitor

  • Italy
  • Electronics/ICT

16 juin 2016

Dans le domaine des activités B2B, les investissements dans les TI sont consentis principalement par les grandes entreprises, qui représentent plus de 60% du total des dépenses nationales en TI.

  • Une reprise modeste qui devrait se poursuivre
  • Les investissements des PME italiennes dans les TI restent faibles
  • Délais de paiement : 60 à 90 jours en moyenne

 

Le secteur des TIC, dont la part dans l’économie italienne est de 1,6%, compte environ 75.000 entreprises et emploie 460.000 personnes. En 2013 et 2014, les ventes de TIC se sont contractées en raison de la récession de l’économie italienne et du déclin des dépenses publiques et privées. Dans le sillage du modeste rebond du PIB en 2015 (+0,8%), le marché italien des TIC a crû de 1%, à 64,9 milliards EUR en 2015, d’après l’association sectorielle Assinform. Tous les sous-secteurs ont contribué à cette embellie, à l’exception des services de réseau de télécommunications, qui ont affiché un déclin de 2,4% dû à la baisse des prix. Les centres de données vocales et l’informatique en nuage (+28,7% à 1,2 milliard EUR) et l’internet des objets (+13,9% à 1,8 milliard EUR) se sont adjugé les taux de croissance les plus élevés. En 2016, les ventes de TIC devraient continuer à croître d’environ 1,5%.

 

Dans le domaine des activités B2B, les investissements dans les TI sont consentis principalement par les grandes entreprises, qui représentent plus de 60% du total des dépenses nationales en TI. Les PME, en revanche, n’ont guère les moyens d’investir dans les TI, car elles manquent de ressources et l’accès des petites entreprises aux prêts bancaires est toujours limité. Les investissements des PME dans l’informatique en nuage sont également très faibles. Quant à la consommation des ménages, elle pourrait être positivement influencée par la diffusion de nouveaux produits TIC attractifs et l’importance croissante du commerce électronique, qui n’en est qu’à ses débuts en Italie par rapport à d’autres pays européens.

 

Certains des principaux distributeurs nationaux de TI ont commencé à introduire sur le marché leurs propres marques de produits (tablettes/Smartphones) afin d’accroître leurs marges et de riposter à la concurrence acharnée qui règne dans le segment de la distribution et de la vente au détail de TIC. Toutefois, dans la plupart des segments des TIC, les marges se sont améliorées au cours des 12 derniers mois. Les paiements dans le secteur des TIC prennent généralement 60 à 90 jours. Le comportement de paiement est satisfaisant jusqu’ici et le nombre de notifications de non-paiement est faible. Les retards de paiement dans le secteur des TIC ont diminué au cours des six derniers mois et devraient se stabiliser dans les prochains mois. Globalement, le nombre de faillites d’entreprise est assez faible par comparaison avec d’autres secteurs économiques italiens.

 

Notre politique de couverture à l’égard des TIC reste relativement ouverte, notamment à l’égard des fournisseurs   de services informatiques à valeur ajoutée disposant d’opportunités de marché croissantes (infrastructures de réseau, informatique en nuage) et des grossistes importants en hardware et software. Cependant, les petits opérateurs doivent être suivis de très près car ils sont plus exposés aux difficultés financières liées aux besoins de fonds de roulement, notamment lorsqu’ils dépendent de gros clients et du secteur public. La situation des petits détaillants de TIC, en particulier, restera difficile en raison de la pression de la concurrence par les prix (surtout celle du commerce électronique) et de l’étroitesse des marges.

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