Rapport Pays Roumanie 2018

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09 oct. 2018

Le PIB devrait croître à un rythme plus lent en 2018 et 2019, en cause, le ralentissement de la demande intérieure.

 

 

 

 

 

Romania 2018 - Key indicators

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Romania 2018 - Industries performances forecast

 

 

 

 

 

Situation politique

Chef de l'Etat : Président Klaus Werner Iohannis (depuis Décembre 2014)

Chef du gouvernement : Premier Ministre Viorica Dancila (depuis Janvier 2018)

Population : 19.6 millions

Les incertitudes politiques restent un problème

La corruption reste un problème politique majeur pour la politique et l’économie roumaines, l’insatisfaction populaire et la méfiance envers le système politique sont profondes. Les manifestations de masse contre les politiques de la coalition gouvernementale au pouvoir constituée du PSD social-démocrate et du parti ALDE libéral sont courantes.

 

En juin 2018 Liviu Dragnea, le puissant chef du PSD, a été convaincu d’abus de pouvoir et condamné à plus de trois ans de prison en première instance. Le gouvernement a plusieurs fois tenté d’adopter des arrêtés qui dépénaliseraient certaines catégories d’abus de pouvoir et de cas de corruption et de mettre le pouvoir judiciaire sous contrôle (pendant l’été 2018, le chef de la Direction nationale anticorruption DNA a été démis de ses fonctions pour des motifs fragiles à la demande du gouvernement).

 

Comme le président Iohannis tente d’agir comme un contrepoids contre le gouvernement dans les limites de ses pouvoirs constitutionnels, le gouvernement a menacé d’engager une procédure de destitution contre lui.

Situation économique

Une croissance plus faible mais toujours solide attendue en 2018 et 2019

Romania 2018 - Real GDP growth

La Roumanie a affiché des taux de croissance robustes du PIB au cours des deux dernières années, alimentés principalement par la demande intérieure. En 2017, la croissance économique a augmenté de près de 7%, en raison principalement d’une croissance soutenue de 10% de la consommation privée, aidée par les augmentations de salaire et la baisse du chômage.

 

Le PIB devrait croître à un rythme plus lent en 2018 et 2019, en cause, le ralentissement de la demande intérieure. Ce ralentissement est également dû à l’augmentation des taux d’intérêt qui a commencé début 2018 pour lutter contre l’augmentation et l’inflation et pour ralentir la croissance des exportations, la demande provenant de la zone euro ayant fléchi.

Romania 2018 - Real private consumption

Le secteur bancaire roumain a maintenu sa tendance d’amélioration substantielle en 2016 avec une augmentation des taux d’adéquation des fonds propres et une diminution des prêts non productifs. Toutefois, le secteur est toujours soumis à un risque de crédit élevé en raison des disparités de taux de change et de la faible croissance du crédit.

 

Le déficit budgétaire a augmenté en 2016 et en 2017 à cause de la réduction de la TVA et de l’augmentation de la dépense publique pendant la période préparatoire des élections générales de 2016. En 2018 et 2019, l’augmentation du déficit devrait perdurer en raison de la poursuite de politiques fiscales onéreuses. Cela rend le budget public plus dépendant de perspectives économiques favorables, et une amélioration de l’administration fiscale est toujours nécessaire. Cependant, à environ 38% du PIB, la dette publique reste modérée.

Vulnérable au sentiment des investisseurs internationaux

Romania 2018 - Fiscal balance

La Roumanie reste exposée à certaines vulnérabilités importantes. La bureaucratie et la corruption continuent de gêner le développement économique. Le déficit courant actuel est à nouveau passé au-dessus de 3% du PIB en 2017, et cette augmentation devrait se poursuivre en 2018 et 2019, en raison d’une demande élevée de produits d’importation. En même temps, la devise est soumise à une certaine volatilité, et le pays reste vulnérable aux fuites de capitaux en cas d’évolutions défavorables internes (par ex. troubles politiques graves) et/ou externes. Cependant, des amortisseurs solides sont toujours présents – réserves internationales abondantes (plus de cinq mois de couverture des importations), un endettement public faible, et un taux de change flexible.

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