Market Monitor Construction EAU 2017

Market Monitor

  • United Arab Emirates
  • Construction

14 févr. 2017

Après une hausse en 2016, les non-paiements devraient encore augmenter dans les six prochains mois. Les fermetures d’entreprise se multiplient également depuis 2016.

  • La chute des prix du pétrole survenue fin 2014 a eu un impact négatif sur les activités de construction dans les Émirats. En tant que principal sponsor de la construction (infrastructures, surtout) le gouvernement est confronté à la détérioration de sa position budgétaire, affectée par le déclin des recettes pétrolières.

 

  • La construction de bâtiments commerciaux et résidentiels est également en proie à des turbulences du fait de la réduction de la demande et d’un coup de froid sur le marché de l’immobilier. En 2016, environ 10.000 unités résidentielles ont été livrées à Dubaï, alors qu’à l’origine 40.000 unités étaient prévues.

 

  • Le déclin de la demande, les retards de paiement et la forte concurrence sont responsables d’une érosion de la rentabilité des entreprises - tant en termes de réduction des marges que d’accroissement des provisions pour créances irrécouvrables.

 

  • Les entreprises de construction dépendent fortement des banques pour financer leurs besoins en fonds de roulement. Cependant, vu la faiblesse de la demande et le fait que de nombreuses entreprises de construction sont déjà lourdement endettées, les banques sont devenues très réticentes s’agissant d’accorder des prêts.

 

  • Les paiements aux fournisseurs et aux sous-traitants sont généralement effectués une fois acquittées les créances sur les clients finals, un principe qui, actuellement, a tendance à retarder les paiements. Ce comportement a un effet d’entraînement négatif sur le cycle commercial, de nombreux petits opérateurs ayant des difficultés à remplir leurs obligations de paiement. Après une hausse en 2016, les non-paiements devraient encore augmenter dans les six prochains mois. Les fermetures d’entreprise se multiplient également depuis 2016.

 

  • Étant donné le climat commercial difficile qui règne actuellement, nous avons réduit notre prise de risque dans tous les sous-secteurs de la construction. Nous sommes particulièrement prudents à l’égard des grands acheteurs très exposés aux projets de travaux publics, des acheteurs opérant dans le segment des infrastructures, et des entreprises parapétrolières.

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