Les risques de change, la forte concurrence, les taxes élevées et le fait que de nombreuses entreprises sont sous-capitalisées entraînent un risque pour le secteur.
- La demande automobile en Turquie a commencé à baisser car le marché s’est contracté de 3% sur base annuelle au premier trimestre de 2016. C’est notamment dû à un contexte politique et économique plus complexe, associé à des problèmes sécuritaires qui influencent négativement la demande domestique.
- Il est prévu que la demande intérieure restera faible au second semestre de 2016 et en 2017. Tous les segments (constructeurs automobiles, fournisseurs et producteurs de pièces automobiles, concessionnaires) sont touchés par le recul des ventes.
- Malgré le coût des matières premières avantageux (prix de l’acier plat bas), la rentabilité des constructeurs automobiles turcs et des fournisseurs est restée stable au cours des douze derniers mois. La guerre des prix est courante sur le marché et avec les prix faibles d’autres matières premières, les entreprises ont plus d’espace pour réduire leurs prix afin de tenter d’accroître leur part de marché. La concurrence a joué un rôle important sur les résultats. Les marges devraient rester quasi inchangées en 2016.
- Les besoins de financement sont normaux dans le secteur automobile turc. L’appui des fournisseurs au lieu du financement bancaire est recherché dans ce secteur. Toutefois, les investissements importants sont financés par des emprunts bancaires.
- Les délais de paiement dans le secteur vont de 30 à 60 jours. Les pratiques en matière de paiement sont stables et les impayés ne devraient pas augmenter au cours des prochains mois. Les faillites sont peu nombreuses et devraient rester stables dans les six mois à venir. Cela dit, les risques de change, la forte concurrence, les taxes élevées et le fait que de nombreuses entreprises sont sous-capitalisées entraînent un risque de baisse.
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Market Monitor Automobile 2016
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