Dans le sillage du rebond survenu après la crise économique, depuis 2012 les ventes domestiques de voitures s’affichent en hausse chaque année, favorisées par le dynamisme de la consommation privée.
- Le secteur automobile espagnol est favorisé depuis ces dernières années par un contexte de forte demande mondiale. Entre 2012 et 2016, la production automobile domestique a enregistré un taux de croissance cumulé de 45%. Selon l’Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA), en 2017 la production a légèrement décru de 1,3% en glissement annuel, pour atteindre environ 2,8 millions d’unités. Les perspectives pour 2018 restent positives et le nombre d’unités produites devrait atteindre plus de 2,9 millions.
- Dans le sillage du rebond survenu après la crise économique, depuis 2012 les ventes domestiques de voitures s’affichent en hausse chaque année, favorisées par le dynamisme de la consommation des ménages et la diminution du chômage, l’accès facilité des consommateurs au financement bancaire et les mesures gouvernementales de soutien au renouvellement des parcs de véhicules et à l’achat de modèles électriques. Au premier semestre 2018, les ventes domestiques de voitures ont grimpé de 9,9% en glissement annuel.
- Les entreprises espagnoles du secteur automobile ont affiché une marge de rentabilité satisfaisante au cours des 12 derniers mois et cette situation devrait se maintenir en 2018. Si les besoins en financement externe des entreprises du secteur sont généralement élevés, les banques se montrent disposées à leur fournir des prêts, aussi bien pour le financement à court terme (gestion de la trésorerie) que pour le crédit à long terme (financement des dépenses en capital).
- En moyenne, les délais de paiement dans le secteur automobile espagnol sont d’environ 60 jours. Le comportement de paiement est satisfaisant et le niveau des retards de paiement n’a pas été excessivement élevé au cours des dernières années. Les notifications de non-paiement sont peu nombreuses et vu les prévisions toujours positives pour les performances du secteur, elles ne devraient pas augmenter dans les prochains mois Le taux de faillites dans le secteur est faible et cette situation ne devrait pas changer en 2018.
- Notre politique de couverture reste généralement ouverte grâce au faible ratio de sinistres-primes, au bon comportement de paiement et aux forces du secteur. Toutefois, nous sommes plus circonspects à l’égard du segment des producteurs de rang 2, dont les entreprises de petite taille montrent des faiblesses financières (par ex. un endettement élevé et des marges de rentabilité faibles). En outre, dans le segment des concessionnaires certaines entreprises pourraient avoir des difficultés à vendre leur stock de véhicules diesel; et dans les grandes villes le développement des initiatives d’auto partage impacte les ventes.
- L’impact immédiat de l’application de tarifs douaniers américains sur les voitures et les pièces détachées serait limité, car les États-Unis ne sont pas un marché clé pour les FEO espagnols du fait de la gamme de modèles qu’ils proposent (voitures petites et moyennes), et la plupart des grandes entreprises de rang 1 ont des usines de construction aux États-Unis.
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