27/02/2020 Un rapport de force international toujours plus exacerbé
Le secteur agroalimentaire a toujours représenté une part prédominante de la balance commerciale industrielle de la France. Au sein de l’Union Européenne, elle est la première nation agricole, et totalise, en 2016, 17% de la production européenne.
Toutefois, les mesures d’internationalisation, de fin des quotas européens et d’émergence de nouvelles économies rend le nouveau marché international ultra-compétitif. De ce fait, les lignes géoéconomiques du secteur sont en train de bouger. Le rapport de force mondial est changeant, l’agroalimentaire est devenu un levier à part entière de la stratégie d’influence des Etats.
Au niveau national, les agriculteurs réclament au gouvernement une revalorisation des prix de leurs produits. Le manque de considération du monde agricole, les revenus dérisoires, ou encore la mise en place d’accords de libre-échange attisent leur colère. La situation n’est pas meilleure pour la filière française, qui fait face à un phénomène massif de déconsommation (-1,2% en 2018 selon l’INSEE).
A l’international, le marché évolue constamment. Ainsi, les producteurs canadiens doivent désormais s’adapter à la diminution ou à l’arrêt de la consommation de viande de leurs concitoyens. Le chiffre d’affaires global de l’agroalimentaire belge diminue, et ce pour la première fois depuis des années. Certains principaux pays exportateurs restent, quant à eux, sous la menace constante de diverses menaces environnementales, qui peuvent peser sur leurs productions : c’est le cas de l’Australie et de l’Argentine, qui ont dû revoir à la baisse leurs productions de blés, suite à de violentes sécheresses.
Au sommaire :
- Actualité : la filière du sucre au coeur de la tourmente
- Tendance - France : des secteurs phares de la filière au coeur de l'internationalisation des échanges (viande, blé et vin)
- Météo internationale du secteur agroalimentaire
Pour en savoir plus, téléchargez la note sectorielle complète disponible ci-dessous.
