La demande de métaux et d’acier en Belgique est affectée par le ralentissement de la demande de l’industrie automobile et par la baisse des investissements d’autres industries manufacturières.
La demande de métaux et d’acier en Belgique est actuellement affectée par le ralentissement de la demande de l’industrie automobile et par la baisse des investissements d’autres industries manufacturières en Belgique et dans l’UE. Les marges bénéficiaires de nombreuses entreprises ont diminué au cours des 12 derniers mois en raison de la concurrence accrue. La croissance de la valeur ajoutée dans le segment du fer et de l’acier devrait diminuer d’environ 5% en 2019, avec un rebond modéré de 0,1% prévu en 2020.
Le coefficient d’endettement des entreprises dépend principalement du sous-secteur, par exemple tandis que les grands groupes métallurgiques et sidérurgiques ont un coefficient d’endettement plus faible, l’endettement global des négociants en métaux et des acheteurs plus modestes dans le segment des produits semi-finis est plutôt élevé. Les banques sont généralement disposées à accorder des prêts aux entreprises métallurgiques et sidérurgiques belges.
Les paiements dans le secteur des métaux et de l’acier en Belgique prennent en moyenne 60 jours et le nombre de sinistres en 2019 a été inférieur à celui de 2017 et 2018. Alors que les insolvabilités d’entreprises belges devraient augmenter de 4% en 2019 et de 2% en 2020, on s’attend à ce que les faillites des entreprises métallurgiques et sidérurgiques se stabilisent.
Notre politique de couverture est neutre pour les segments des métaux et de l’acier, en particulier pour les grands groupes. Cependant, nous sommes plus prudents avec les entreprises qui dépendent fortement des livraisons au secteur automobile. En ce qui concerne les négociants en métaux et en acier, des chiffres provisoires sont nécessaires pour mieux suivre leurs activités commerciales.
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