L'optimisme exprimé par les entreprises interrogées au Mexique est une bonne source d’espoir.
Introduction
Comme le soulignent les résultats de notre enquête, plus de 80 % des entreprises interrogées s'attendent à une reprise de la croissance au cours du second semestre 2021. C'est nettement plus que la proportion d'entreprises ayant déclaré la même chose aux États-Unis ou au Canada. Bien que cet optimisme soit supérieur aux prévisions de croissance économique, il est intéressant de noter que le pays qui utilise le plus l'assurance-crédit est également le pays le plus optimiste. Cela pourrait s'expliquer par le fait que la majorité des entreprises savent leur trésorerie sécurisée. Cela peut également s'expliquer par le fait que l'assurance-crédit favorise le commerce en améliorant la connaissance du marché et des clients potentiels.
Le Baromètre Atradius des pratiques de paiement nous donne l'occasion d'entendre directement les entreprises nous dire comment elles font face aux changements de contexte commercial et économique causés par la pandémie. Le questionnaire d'enquête a été rempli par des entreprises Mexicaines au cours du deuxième trimestre de 2021, une année complète après que l'Organisation mondiale de la santé ait déclaré le Covid-19 pandémie mondiale.
Principaux enseignements de l’enquête
Deux fois plus d'entreprises mexicaines ont signalé une augmentation de l'utilisation du crédit commercial après l'apparition de la pandémie plutôt qu’aucun changement (62 % contre 31 %). La plupart des entreprises ayant octroyé du crédit commercial ont préféré les clients nationaux aux clients étrangers, et la majorité d'entre elles l’ont fait afin de renforcer leurs relations avec les clients établis.
Le crédit commercial est un bon moyen de fidéliser les clients. Il peut contribuer à maintenir les flux commerciaux pendant les périodes de faible liquidité, comme les interruptions de commerce observées pendant la pandémie, en donnant accès à un financement à court terme.
Dans la région Nord-Américaine, le Mexique est le pays ayant le plus recours à l'assurance-crédit. D'après les réponses à l'enquête, la majorité des entreprises sont convaincues qu'avec l'assurance-crédit, leur trésorerie est sécurisée. L'assurance-crédit facilite le commerce en améliorant la connaissance du marché et l'évaluation des clients potentiels.
Principales conclusions de l'enquête sur le Mexique
- 53% des entreprises ont indiqué qu'elles utilisaient le crédit commercial pour encourager la fidélité des clients établis (Etats-Unis : 38%, Canada : 55%). 26 % l’ont fait pour gagner de nouveaux clients (États-Unis : 40 %, Canada : 23 %).
- 52% de la valeur totale des ventes B2B au Mexique sont réalisées à crédit. Dans l'année ayant suivi l'apparition de la pandémie, 40% des entreprises ont signalé une augmentation du coût du financement ou des intérêts payés pendant la période entre la vente à crédit et le paiement. (37% aux Etats-Unis et 41% au Canada).
- 68% des entreprises Mexicaines interrogées utilisent activement l'assurance-crédit, contre 53% aux Etats-Unis et 65% au Canada.
- Cela reflète peut-être le fait qu'en moyenne 45% de toutes les factures B2B émises au Mexique sont payées en retard. Il s'agit du pourcentage le plus faible de la région Nord-Américaine (États-Unis : 50%, Canada : 48%). 5% des factures en retard de paiement depuis longtemps (plus de 90 jours) ont été radiées. Ce chiffre correspond à la moyenne canadienne et est inférieur à la moyenne américaine de 8%.
- 31% des entreprises interrogées au Mexique ont exprimé des inquiétudes quant au maintien d'un flux de trésorerie adéquat au cours des prochains mois, soit nettement plus que les 16% des États-Unis et les 19% du Canada. 28 % s'inquiètent de l'imprévisibilité de la pandémie (États-Unis : 18 %, Canada : 22 %).
- 48 % des entreprises s'attendent à ce que la vente à crédit devienne une pratique commerciale de plus en plus répandue au cours des 12 prochains mois (États-Unis : 36 %, Canada : 18 %). Pour beaucoup d’entre elles, cette pratique vise à stimuler les ventes dans les secteurs où la demande a chuté en raison de la pandémie.
