Global Economic Outlook - Janvier 2022

Etude économique

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25 janv. 2022

L'économie mondiale est entrée en phase de reprise en 2021, avec la réouverture progressive des économies et le lancement des campagnes de vaccination.

Cependant, la pandémie n'est pas encore terminée. Des variants de coronavirus plus transmissibles ont déclenché plusieurs nouvelles vagues d'infection, obligeant de nombreux gouvernements à imposer de nouvelles restrictions.

Dans le même temps, l'économie mondiale est confrontée à des goulets d'étranglement au niveau de l'offre et à la hausse des prix de l'énergie, entraînant des pressions inflationnistes. Celles-ci devraient s'atténuer, aidées par un léger resserrement de la politique monétaire. Nous considérons qu'une intensification de la pandémie constitue le principal risque de dégradation des perspectives de croissance. Une propagation plus rapide des infections, combinée à d'autres mesures pourrait faire basculer l'économie mondiale dans un scénario de stagflation : faible croissance et inflation élevée.

Les points clés

  • La réouverture des économies a conduit à une croissance raisonnable du PIB mondial de 5,8% en 2021, qui devrait être suivie d'une croissance un peu plus faible de 4,2% en 2022 et de 3,6% en 2023. La pandémie continuera de peser sur l'activité économique mondiale, mais nous prévoyons une reprise prolongée à mesure que les économies s'adapteront.
  • L'inflation s'est accélérée dans le monde entier, alimentée par la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, la flambée des coûts de transport et les goulets d'étranglement dans la chaîne de valeur. Nous continuons de penser qu'il s'agit d'un processus transitoire, mais cela oblige les banques centrales à commencer à inverser les mesures de relance monétaire plus rapidement que prévu. L'étroitesse des marchés du travail et la vigueur de la demande laissent une certaine marge de manœuvre, mais il s'agit d'un exercice d'équilibre difficile dans une reprise fragile et sans précédent.
  • Le commerce mondial s'est à présent remis de sa perte de 2020, bien que le commerce des biens se soit rétabli beaucoup plus rapidement que celui des services. Récemment, la reprise du commerce des biens a été entravée par plusieurs perturbations, notamment des difficultés de transport et des fermetures d'usines en Asie. La croissance du commerce devrait revenir à la "normale" au cours de la période de prévision, en suivant la croissance du PIB mondial.
  • La reprise économique sur les marchés avancés perd un peu de sa vigueur. Les perturbations de la chaîne d'approvisionnement et les restrictions gouvernementales pèsent sur l'activité économique, entraînant une croissance du PIB de 3,8% dans les marchés avancés en 2022, puis de 2,3% en 2023. Les mesures de relance budgétaire et monétaire sont en train d'être revues, mais les économies avancées ont fait preuve de résilience et devraient retrouver leurs niveaux de production pré-pandémique sur 2022.
  • Les économies des marchés émergents (EME) devraient connaître une croissance de 4,6% en 2022 et de 4,8% en 2023. Les vaccins seront plus largement disponibles cette année, ce qui pourrait favoriser la croissance de la production et améliorer la confiance des consommateurs. D'un autre côté, ils bénéficieront également d'un soutien monétaire et fiscal nettement moins important en 2022, par rapport aux marchés avancés. L'Asie émergente devrait rester la région affichant le taux de croissance le plus élevé parmi les EME.
  • L'intensification de la pandémie constitue le principal risque pour nos perspectives, car elle pourrait entraîner une baisse de 1,6% de la croissance du PIB mondial d'ici à la fin 2023. Le ralentissement de la croissance du PIB serait généralisé dans toutes les grandes régions, sous l'effet des restrictions gouvernementales, de l'aggravation des goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement, de l'accélération de l'inflation et de la baisse de la demande.

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