Rapport Pays Roumanie 2017

Rapport pays

  • Romania
  • Agriculture,
  • Automotive/Transport,
  • Chemicals/Pharma,
  • Construction,
  • Consumer Durables,
  • Electronics/ICT,
  • Financial Services,
  • Food,
  • Machines/Engineering,
  • Metals,
  • Paper,
  • Services,
  • Steel,
  • Textiles

10 oct. 2017

La Roumanie a affiché des taux de croissance du PIB élevés au cours des deux dernières années, alimentés principalement par la demande intérieure. En 2016, la croissance économique a augmenté de 4,8%.

CEE Romania 2017 Key indicators

 

 

 

CEE Romania 2017 Industries performances forecast

 

Situation politique

Chef de l'Etat : Président Klaus Werner Iohannis (depuis Decembre 2014)

Chef du gouvernement : Premier Ministre Mihai Tudose (depuis Juin 2017)

Population : 19,7 millions

Les incertitudes politiques restent un problème

En janvier 2017, la coalition gouvernementale issue des dernières élections et unissant le PSD social-démocrate et le parti libéral ALDE sous l‘autorité du Premier ministre Sorin Grindeanu avait adopté un décret dépénalisant certains cas de corruption graves, ce qui a entraîné les manifestations les plus importantes depuis la révolution de 1989. Cela a entraîné le retrait du décret contesté. Cette question et des dissensions internes au PSD ont entraîné la démission de Grindenau suite à un vote de défiance du parlement au mois de juin. Un nouveau premier ministre du PSD a été nommé à la fin du même mois; le président Iohannis (ancien chef du Parti National Libéral d‘opposition) a confirmé sa nomination pour maintenir la stabilité économique et prévenir la chute du gouvernement qui n‘avait que six mois.

 

La corruption reste un problème majeur pour la politique et l‘économie roumaines, et l'insatisfaction populaire et la méfiance envers le système politique sont profondes.

Situation économique

Une croissance plus faible mais toujours solide attendue en 2017 et 2018

CEE Romania 2017 Real GDP growth

La Roumanie a affiché des taux de croissance du PIB importants au cours des deux dernières années, alimentés principalement par la demande intérieure. En 2016, la croissance économique a augmenté de 4,8%, en raison principalement d‘une croissance robuste de 7,5% de la consommation privée, aidée par les réductions de TVA, les augmentations de salaire et la baisse du chômage.

 

Malgré la situation d‘incertitude politique au cours du premier trimestre, une croissance forte s‘est maintenue, et le PIB devrait croître de 4,2% en 2017 et de 3,7% en 2018, cette croissance étant alimentée par une consommation privée qui reste soutenue et des investissements en augmentation, y compris les fonds structurels de l‘UE. Les exportations, principalement en direction de l‘UE ont également augmenté à un taux raisonnable et devraient encore croître à nouveau cette année à un rythme supérieur à 8%. Le pays est l‘un de ceux qui conservent les meilleures perspectives de croissance dans la région.

CEE Romania 2017 Real private consumption

Le secteur bancaire roumain a maintenu sa tendance d‘amélioration substantielle en 2016 avec une augmentation des taux d‘adéquation des fonds propres et une diminution des prêts non productifs. Toutefois, le secteur est toujours soumis à un risque de crédit élevé en raison des disparités de taux de change et de la faible croissance du crédit.

 

Le déficit budgétaire a augmenté en 2016 du fait de la réduction de la TVA et de l‘augmentation de la dépense publique pendant la période préparatoire des élections générales de 2016. En 2017 et 2018, l‘augmentation du déficit devrait perdurer en raison de la poursuite de politiques fiscales onéreuses. Cela rend les recettes publiques plus dépendantes de perspectives économiques favorables, et une amélioration de l‘administration fiscale est toujours nécessaire. Toutefois, à environ 39% du PIB la dette publique devrait rester modérée en 2017 et 2018.

Vulnérable au sentiment des investisseurs internationaux

CEE Romania 2017 Fiscal balance

La Roumanie reste exposée à certaines vulnérabilités extérieures. Alors que le déficit courant a diminué de 12% du PIB en 2008 à 0,7% du PIB en 2014, il a augmenté à nouveau, car la croissance interne élevée stimule les importations. Dans le même temps, la dette extérieure est relativement élevée, à environ 70% du PIB. La devise est soumise à une certaine volatilité (par exemple, les troubles politiques du début 2017 ont entraîné une chute du leu roumain à son plus faible niveau face à l‘euro depuis 2012, mais il a rebondi depuis). Bien que le pays reste vulnérable à certaines sorties de capitaux en cas d‘évolutions négatives intérieures ou extérieures, de solides éléments d‘atténuation demeurent – des réserves internationales abondantes (six mois de couverture des importations, un endettement public faible et un taux de change flexible).

Documents associés